Parcours sonore géolocalisé Listeners
reconnu pour la qualité de sa programmation musicale et fort de sa capacité à innover, a commandé une œuvre musicale contemporaine inédite à l’artiste Eddie Ladoire qui vous offre la possibilité de découvrir les Jardins de Marqueyssac autrement.
La composition électro-acoustique mêle les sons enregistrés sur les différents sites périgourdins du festival (Saint-Amand de Coly, Saint Léon sur Vézère, Auriac, etc) et lors des différents temps de son édition 2019, que ce soit lors des concerts ou durant son Académie baroque internationale, à des sons captés dans les jardins de Marqueyssac. La pièce, véritable expérience immersive et réinterprétation des lieux, révèle l’identité sonore des espaces traversés. Elle invite à changer d’échelle et à découvrir autrement les jardins.
offrent, autour d’un château bâti entre les XVème et XVIIème siècles, couvert de lauzes, plus de 6 kilomètres de promenades ombragées, bordées de 150 000 buis centenaires taillés à la main, et agrémentées de belvédères, rocailles, cascades et théâtres de verdure…
À Marqueyssac, le buis est mis en valeur avec une fantaisie pleine de mouvement tout en rondeur et en taille moutonnante. Ce sont aujourd’hui les jardins les plus visités du Périgord.
Ayant suivi un double parcours aux arts appliqués et en musique électroacoustique au Conservatoire de Bordeaux, il produit des compositions-installations qui s’inscrivent aux frontières de la musique concrète et des arts sonores. Auteur de pièces radiophoniques et de cartes postales sonores, notamment pour France Musique, il a aussi exposé dans de nombreux centres d’art ou manifestations d’art contemporain en France et à l’étranger. Son écriture sonore a pour point de départ les enregistrements réalisés sur le terrain. De cette collecte minutieuse de sons et par des montages étudiés, naissent ses travaux de composition ou d’installation. A chaque fois, l’artiste travaille soit sur un lieu à l’architecture particulière, soit sur un quartier, une ville, un paysage.
Elle mêle le temps figé par l’enregistrement, le temps présent de l’auditeur et une composition électroacoustique faite de de sons aptes à créer des images mentales. La frontière entre le réel et l’imaginaire devient fragile. D’où proviennent les sons ? S’agit-il de sons diffusés ? De sons naturels ? Cette œuvre en écho se déploie comme une large partition sonore aux fragments multiples pour écrire un seul et même récit, celui du Festival aux Jardins.